Traitement des effluents contenant des eaux résiduaires biodégradables par notre station d’épuration (STEP)
Chez CIMO, notre STEP traite les eaux résiduaires biodégradables des entreprises du site chimique et les eaux usées des communes avoisinantes. Cette gestion représente l’équivalent en pollution d’eau d’une ville de 350’000 habitants. Nous traitons ponctuellement des eaux résiduaires d’entreprises externes au site chimique.
Une station d’épuration (STEP) à la pointe de la technologie
Depuis la construction de notre STEP en 1972, des travaux ont été régulièrement entrepris afin de garantir une élimination optimale des déchets liquides biodégradables. Chez CIMO, de gros investissements sont faits pour se doter d’équipements à la pointe de la technologie, tant au niveau du rendement énergétique que sur le plan de la protection de l’environnement, conformément aux exigences légales définies par l’OEau (Ordonnance fédérale sur la protection de l’eau) et par l’OPair (Ordonnance fédérale sur la Protection de l’air).
Traitement des eaux chimiques et des eaux communales
Traitement primaire
À l’entrée de la STEP, les eaux chimiques sont analysées, neutralisées au moyen de réactifs, puis décantées. Elles transitent ensuite par un réservoir d’une capacité de 7’000 m3 qui permet de stabiliser le flux, tant au niveau de la quantité que de la qualité des eaux usées qui vont être traitées biologiquement.
Étapes de dégradation biologique (bio 1 et bio 2)
Lors de la première étape (bio 1), les produits polluants sont dégradés à plus de 85% dans deux tours fermées d’un volume de 3’500 m3 chacune, puis les eaux sont à nouveau décantées. Les airs viciés issus du processus biologique sont aspirés, puis incinérés. La seconde étape (bio 2) se déroule dans deux bassins biologiques extérieurs de 5’750 m3 chacun, avant une nouvelle phase de décantation. Cette deuxième dégradation, au moyen de micro-organismes (biomasse), permet d’achever le traitement biologique des eaux chimiques.
Traitement quaternaire
Un ultime traitement de filtration sur sable permet de retenir les excédents de phosphates, ainsi que les dernières matières en suspension qui subsistent dans les eaux avant leur rejet dans le Rhône.
Les eaux communales
Elles sont dégrillées, dessablées et décantées, puis rejoignent les eaux chimiques pour la seconde étape de dégradation biologique (bio 2).
Les boues
Des boues sont produites à chaque étape du processus de dégradation biologique des eaux. Une partie de ces boues, qui contiennent les micro-organismes nécessaires à la dégradation des produits polluants, est réintroduite dans les bassins biologiques (bio 1 et bio 2). Quant aux boues excédentaires, elles sont acheminées vers des épaississeurs, puis incinérées.
Les boues d’épuration excédentaires sont centrifugées, puis incinérées dans un four à lit fluidisé, à plus de 800° C. Pour produire l’énergie nécessaire à la combustion des boues, le four est alimenté avec des solvants usés. Ce processus génère des oxydes d’azote qui sont éliminés avec de l’ammoniaque.
La récupération d’énergie
La valorisation de l’énergie issue de la combustion des boues et des solvants usés se produit sous forme de vapeur grâce à une chaudière de récupération. La vapeur (pression de 12 bars) est injectée dans le réseau d’alimentation du site chimique. La production de vapeur a également lieu dans nos fours d’incinération et dans notre unité d’oxydation par voie humide (OVH).
Le lavage des fumées
La fumée générée par la combustion des boues est refroidie, débarrassée de ses polluants à l’aide d’une succession de filtres et de colonnes de lavages, puis envoyée à la cheminée.
Eaux de refroidissement
Chez CIMO , nous pompons dans le Rhône l’eau nécessaire au refroidissement des installations de production du site chimique de Monthey.
Après avoir transité dans les installations du site chimique de Monthey, les eaux de refroidissement qui n’ont pas été en contact direct avec les produits chimiques sont rejetées dans le Rhône. La qualité de ces eaux fait l’objet de contrôles continus. Si nous détectons la moindre perte de qualité, les eaux de refroidissement sont isolées dans les bassins d’urgence qui se trouvent à proximité de la STEP. Le volume de rétention totale des bassins est de 30’000 m3, soit l’équivalent de dix piscines olympiques. Les eaux sont ensuite analysées puis, le cas échéant, traitées à la STEP.
Le recyclage – Un atout pour l’environnement
Le recyclage – Un atout pour l’environnement
Chez CIMO, nous nous sommes dotés en 2010 d’un four d’incinération des boues. Ce four à lit fluidisé (lit de sable en suspension) est équipé d’un récupérateur de chaleur (chaudière). L’énergie générée par la combustion des boues produites dans notre STEP est ainsi valorisée sous forme de vapeur industrielle. La production, qui atteint environ 7.2 tonnes/heure (pression de 12 bars), est injectée dans le réseau d’alimentation du site chimique de Monthey.
Le four à lit fluidisé utilise des déchets du site chimique en guise de combustible, en l’occurrence des solvants usés, ainsi que du gaz naturel.
Dans le cadre du processus de combustion des boues, l’ammoniaque nécessaire à la destruction des oxydes d’azote (NOx) n’est autre qu’un déchet produit par l’une des installations de traitement des résidus liquides de CIMO (unité d’oxydation par voie humide – OVH).
Chez CIMO, nous tenons à toujours faire évoluer notre STEP
Depuis la mise en service de la STEP, des travaux ont été régulièrement entrepris afin de garantir un traitement des eaux usées et des boues toujours plus performant et respectueux de l’environnement.
1970–1972
Construction et mise en service de la STEP actuelle.
1990–1993
Ajout d’une étape de dégradation biologique supplémentaire (bio 1).
2000–2002
Remplacement des aérateurs de la deuxième étape de dégradation biologique (bio 2).
2008
Mise en service de deux nouvelles centrifugeuses pour déshydrater les boues.
2009
Construction et mise en service d’un réservoir tampon qui permet de stabiliser l’alimentation en eaux chimiques de la STEP.
2009–2010
Construction et mise en service d’une nouvelle ligne de traitement thermique des boues (four à lit fluidisé et traitement des fumées).
Réservoir tampon de 7’000 m3 qui permet de stabiliser les flux avant le traitement biologique
Four d’incinération des boues
Chez CIMO, nous nous sommes dotés en 2010 d’un four d’incinération des boues. Ce four à lit fluidisé (lit de sable en suspension) est équipé d’un récupérateur de chaleur (chaudière). L’énergie générée par la combustion des boues produites dans notre STEP est ainsi valorisée sous forme de vapeur industrielle. La production, qui atteint environ 6,5 tonnes/heure (pression de 12 bar), est injectée dans le réseau d’alimentation du site chimique de Monthey.
Le four à lit fluidisé utilise des déchets du site chimique en guise de combustible, en l’occurrence des solvants usés, en lieu et place d’énergies fossiles, comme le gaz naturel.
Dans le cadre du processus de combustion des boues, l’ammoniaque nécessaire à la destruction des oxydes d’azote (NOx) n’est autre qu’un déchet produit par l’une des installations de traitement des résidus liquides de CIMO (unité d’oxydation par voie humide – OVH).